Château Charmail
ENTRE FAMILLES ET AMITIÉS
La région bordelaise connaît au 16ème siècle l’arrivée de nombreuses familles du monde entier. Le village de Saint-Seurin-de-Cadourne, dans le Haut-Médoc, assiste à l’établissement de la famille Trevey de Charmail. Le château prendra le nom des propriétaires originaires, sans jamais en changer. La vigne n’est cependant pas cultivée dès leur arrivée. C’est en effet 200 ans plus tard, au XVIIIème siècle, que le vignoble se développe. Sa notoriété se forge dès lors. En 1982, Olivier Sèze, agronome de formation et fin passionné, acquiert le domaine et le modernise. Le Château Charmail est restructuré en profondeur. De nouvelles techniques de vinification sont développées de façon à révéler tout le potentiel des vins produits à la propriété.
En 2008, c’est le passionné Bernard d'Halluin, originaire du nord de la France, qui achète le domaine. Cet acte marque l’aboutissement d’un rêve qui l’a suivi pendant une bonne partie de sa vie. Olivier Sèze l’accompagne tout de même dans ces activités, de cette manière ils forment un véritable duo. Marie d’Halluin, fille du propriétaire, participe également au développement international et digital de ce Cru Bourgeois de grande qualité.
Le terroir du Château Charmail
LA TERRE ET LES HOMMES
C’est sur un terroir vallonné de graves argilo-calcaires que se situe le vignoble du Château Charmail. En bordure d’estuaire, les vignes de cabernet sauvignon (48%), de (30%) cabernet franc (20%) et de petit verdot (2%) s’étendent sur l’appellation Haut-Médoc. Les graves permettent de filtrer l’eau de pluie et de restituer également la chaleur des jours d’été durant la nuit. Ainsi, les conditions climatiques et géographiques du vignoble offrent des conditions idéales à l'exploitation du terroir et à l'épanouissement des vignes. Sur les 30 hectares d’un seul tenant, dont 10 datent de 2010, l’intervention de l’homme embellit le vignoble. En effet, les équipes vigneronnes du domaine affirment qu’un terroir n’est rien sans la technique des hommes. Une terre n’est jamais bonne ou mauvaise, ce sont les vignerons, par leurs choix viticoles, qui font la qualité du domaine. Ainsi, le Château Charmail est choyé par les équipes vigneronnes, elles-mêmes orchestrées par Olivier Sèze.
Le savoir-faire du Château Charmail
LA TECHNIQUE AU SERVICE DE L'EXPRESSION DU TERROIR
C’est avec une grande précision que sont réalisées toutes les étapes de l’entretien du vignoble d’une part et de la vinification d’autre part. Dès lors, les vignes connaissent une viticulture raisonnée, réalisée avec la rigueur d’un métronome. Aucun intrant chimique n’est utilisé au château. Les vendanges en vert sont faites avec une grande attention, de manière à ne sélectionner que des grappes de qualité pour une meilleure concentration des arômes. Les vendanges sont effectuées à la main. C’est à Olivier Sèze, l’ancien propriétaire, que le Château Charmail doit ses avancées techniques considérables. La macération pelliculaire à froid, mise au point par Mr Sèze, précède un élevage de 12 mois en barriques de chênes. Cette technique permet aux tanins d’exprimer plus justement leur complexité. Les vins du Château Charmail sont donc équilibrés et concentrés. La précision marque chaque dégustation de ce magnifique Cru Bourgeois du Haut-Médoc à la fois fin et élégant.