Les raisons d’investir dans les grands crus
La tension sur le marché des Grands Crus de Bordeaux, notamment sur les millésimes 2009 et 2010, pousse les prix à repartir à la hausse, en ce début d’année 2015, avec un achat concentré du marché américain pour les vins d’investissement. Comment faut-il interpréter cette évolution ? Doit-on se mettre à l’achat de vin ou à la vente quand on souhaite investir dans le vin ?
Nous avions annoncé fin 2014 qu’avec la dépréciation de l’euro face aux dollars, la demande devrait repartir. Le phénomène est en train de s’accélérer et nous assistons à une reprise des échanges et une hausse des cotes sur les Grands Crus de Bordeaux et principalement pour les millésimes majeurs 2009 et 2010.
Des crus appréciés par Robert Parker
A cela s’ajoute, les dégustations que Robert Parker fait progressivement en reclassant quasi-systématiquement les vins qu’il déguste sur ces millésimes. Ce fut le cas de Château Montrose qui est passé à 100/100 sur le millésime 2010. De plus, lors d’un diner il a également attribué la note de 100 au Château Haut-Bailly (Pessac-Léognan) 2009. La note étant attribuée lors d’un diner elle ne remplacera pas le 98+ actuel mais montre que Robert Parker apprécie ces millésimes et que les notes peuvent encore évoluer.
Pour mémoire, les notes du 2010 étaient inférieures à celles du 2009 : il faut s’attendre à ce que Robert Parker révise son jugement sur les 2010.
Nos recommandations sont claires : achetez encore ce que vous pouvez notamment sur le millésime 2009 et surtout sur le 2010, qui sera un très grand millésime de garde. Ces vins sont des actifs défensifs à mettre dans une cave à vin d’investissement. Rappelons que plus le millésime se garde et plus il peut changer de main avant de pouvoir être dégusté. Si vous en possédez en cave, conservez-les, soyez patients.
Pour plus de conseils sur l’investissement dans le vin, vous pouvez relire « Nos 2 conseils indispensables » ou « Les 3 bonnes raisons pour investir dans le vin« .