– Intervention de Thiery Goddet sur BFM Business –
Les Bordeaux Primeurs 2014:
Après des conditions météorologiques pour les mois de juillet et aout 2014 qui ne présageaient rien de bon, le mois de septembre ensoleillé a fait de sorte que ce millésime puisse reprendre le dessus. Ce millésime 2014 est en effet un véritable millésime de terroir, avec une qualité qui est nettement au-dessus de ceux de 2011-2012-2013.
Comme nous l’annoncions dans un article précédent, c’est année Robert Parker ne s’occupera pas des notations des Bordeaux Primeurs 2014, c’est le Britannique Neil Martin qui s’en chargera pour le compte du Wine Advocate. Il n’a pas autant d’influence que Parker. Le millésime 2014 est toutefois homogène, d’une qualité très élevé et est facile à lire. La rive gauche réserve de bonnes surprises, alors que la rive droite est assez hétérogène. Nous avons particulièrement apprécié les grands Pomerols et les Saint–Emilions.
Avec un marché qui réclame des prix en baisse et des stocks des millésimes précédents, une mise en marché par tranche ou en quantité très limitée est attendue. Les acheteurs Américains vont surement se positionner, toutes les conditions sont réunies pour en faire un millésime propice à l’investissement; c’est un beau millésime et le dollar est favorable. Les Britanniques ont déjà déclarés qu’ils se positionneront. Il y a donc une tension intéressante sur le prix, il faudra rester vigilant.
Les valeurs sûres de la vallée du Rhône
Chapoutier, le spécialiste des sélections parcellaires et qui détient le record de notes Parker de 100/100. Son millésime 2014 a été mise en vente, avec une légère hausse de prix sur de l’Orée et Le Méal. Ce sont des vins rares, issus de petites productions, qui peuvent se garder 40-50 ans : de vrais vins de garde. Ils peuvent changer de main facilement pour obtenir une plus-value. On constate une véritable évolution entre les prix de sortie en primeur et les prix lors de la mise en bouteille.
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