Richard
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Le vin est un jeu, un plaisir, un investissement et une activité pour moi.
Richard a accepté de répondre à quelques questions sur son expérience chez Cavissima depuis 2017. Richard a travaillé pendant une vingtaine d’années au service trésorerie d’une grande société financière.
Pouvez-vous vous présenter auprès de nos lecteurs ?
Je suis ravi de partager ma passion pour le vin et l’investissement avec vous aujourd’hui. Je suis natif d’Orléans et j’ai travaillé pendant une vingtaine d’années au service trésorerie d’une grande société financière. J’ai stoppé cette activité en 2017. La cinquantaine approchant, j’ai décidé de changer de vie et de me dégager du temps pour ma famille. C’est à ce moment que je me suis de plus en plus intéressé au vin en tant qu’investissement.
Il me semble que le vin est une passion que vous entretenez depuis longtemps. Pouvez-vous nous en parler ?
Je me suis intéressé au vin grâce à mon père qui m’en a donné le goût déjà tout jeune. Mon père était un fin connaisseur. Il achetait des vins en primeur ou sur pied dans le bordelais et en Côtes de Blaye. Mon père m’emmenait dans les foires aux vins locales. Cependant, jusqu’à mes 22-23 ans, j’étais davantage buveur de bière que de vin. Avec l’âge, mon palais et mon intérêt se sont développés. J’appréciais de plus en plus les dégustations auxquelles je participais et ma curiosité grandissait. C’est à partir du début des années 2000 et notamment avec le millésime 2005 que ma passion pour le vin s’est définitivement imposée à moi.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre relation avec le vin aujourd’hui ?
Je dirais que faire vieillir le vin, attendre plusieurs années pour le boire, est une expérience extraordinaire. Lors de la dégustation, on goûte son vin à son apogée et on se remémore également les souvenirs qui sont liés à cette bouteille.
J’ai 2 caves chez moi avec près de 350 bouteilles. Le vin est un jeu, un plaisir, un investissement et une activité pour moi. Le premier vin que j’ai acheté chez Cavissima était un Château Giscours 2015, pour tester et j’ai immédiatement accroché. À présent, j’achète tous mes vins de consommation chez Cavissima. D’ailleurs, j’ai récemment commandé la cuvée Les Arcanes du Château Kefraya, un vin du Liban qui est extraordinaire.
Margaux
Château Giscours 2015
3EME GRAND CRU CLASSÉ
Apogée : 2019 – 2035
Note parker : 94+
Wine Spectator : 93
Vinous : 94+
Quels sont vos vins préférés ?
J’aime les vins très charpentés de la région de Bordeaux et de la Vallée du Rhône. J’affectionne particulièrement les vins de Pomerol et Saint-Emilion.
J’aime la structure très claire et la qualité exceptionnelle des vins de la région de Bordeaux, surtout depuis le millésime 2005. Cela n’a pas toujours été le cas, les années 70 n’étaient pas franchement de grands millésimes. Par contre, depuis les années 90, l’amélioration est extraordinaire et régulière, ce qui est normal étant donné les tarifs qui sont pratiqués. De nos jours, je dirais que les Grands Crus Classés de Bordeaux sont tous de grande qualité. Récemment, j’ai fait déguster un Château Cheval Blanc 2008 qui a impressionné mes amis.
Je suis moins amateur de Bourgogne, et l’accès est plus difficile sur cette région.
Pour quelle raison avez-vous commencé à investir dans le vin ?
Je suis dans une approche hybride investisseur / plaisir. Pour moi, l’investissement dans le vin est une activité semi-professionnelle, mais je suis surtout passionné. J’ai été abonné pendant des années à la RVF et à Terre de Vins. J’investis de manière plus importante depuis quelques années, surtout depuis le millésime 2018.
J’ai choisi Cavissima car en 2015, vous étiez les seuls à proposer de revendre les vins entre particuliers. Il y a beaucoup de vins introuvables chez les cavistes et les contrefaçons sont nombreuses. Avec Cavissima j’ai vu l’intérêt pour l’acheteur d’un achat sécurisé et une garantie de provenance. De plus, j’aime le fait que vous soyez en relation directe avec les châteaux.
Avant ma première commande, j’ai appelé Cavissima et Thierry Goddet m’avait rassuré sur le sérieux de l’entreprise. Il y a beaucoup d’escrocs dans ce domaine. Cavissima ne vend que ce qu’il a en allocation et cette honnêteté me plait.
J’ai investi à peu près 80 000 euros dans le vin depuis 2015. Ma position est d’investir uniquement ce qui ne me manquera pas. Je pense qu’avoir la fibre de l’investisseur est très importante pour réussir.
L’investissement dans le vin me demande beaucoup de temps. C’est comme investir en bourse, il faut s’y intéresser et le fait d’être passionné aide forcément. Le fait d’investir dans le vin est avantageux par rapport à d’autres investissements, car il y a une existence physique. L’investissement est physique, réel avec un produit qui est concret. De plus, j’ai une approche ludique : si mes vins ne se vendent pas, je les boirai ou mes enfants les boiront. Il faut que cela reste un plaisir pour moi.
Quelle est votre méthode pour acheter et revendre avec succès via Cavissima ?
Concernant la revente, les frais chez Cavissima sont très corrects, mais ils incitent nécessairement à s’orienter vers des vins assez chers, car les frais fixes s’amortissent à la revente.
Pour moi un vin d’investissement, c’est déjà un prix de départ. Un vin à moins de 100 € ne sera pas intéressant à la revente. Le rapport entre prix de sortie primeur et note des critiques est également très important.
Dans une approche investisseur, il faut comprendre qu’on ne peut pas gagner de l’argent sur n’importe quel vin. Un vin d’investissement a un certain coût (un prix bien placé), une renommée forte, une demande mondiale importante, une garde de 30 à 40 ans avec une valeur gustative qui va se bonifier dans le temps.
Dans le bordelais, j’en vois une cinquantaine : les Grands Crus Classés de 1855, les Grands Crus Classés A de Saint-Emilion, quelques Classés B, et les vins de Pomerol. Par exemple, Cheval Blanc n’est pas pour moi une valeur d’investissement car le prix est déjà élevé, donc le potentiel de progression est trop faible. Certains domaines ont fait des investissements massifs et ont eu une progression gustative énorme comme Château Canon qui a explosé en termes de qualité de 2014 à 2018.
Certaines maisons sont “intouchables”, comme Pétrus, Romanée Conti ou Yquem, des maisons à la qualité extraordinaire depuis parfois un siècle.
J’ai finalement créé un statut d’auto-entrepreneur pour gérer mes investissements pour déclarer mes revenus. J’estime que mon investissement dans le vin s’inscrit dans une activité professionnelle à part entière.
Une étape cruciale est évidemment la fixation du prix par nos clients investisseurs. Quelle est votre méthode à ce sujet ?
J’ai une méthode simple : l’analyse de l’histoire du domaine. Je regarde en général à partir du millésime 2005 qui a complètement flambé pour moi, dans la droite lignée du 2000. Je regarde l’historique des reventes sur Cavissima et l’évolution du prix moyen Wine Decider dans le temps et sur plusieurs millésimes. Je recherche de la documentation et consulte les revues anglo-saxonnes. Le poids des critiques est également à prendre en compte, “ils font la pluie et le beau temps”.
Saint-Emilion
Château Laroque
GRAND CRU CLASSÉ
Château Laroque en Saint Emilion, entre 20~23 € HT avec une note incroyable des critiques. Je regarde si un investisseur va s’intéresser à un domaine qui est pour l’instant confidentiel et cela me permet de dénicher des bonnes surprises.
Pour fixer mon prix concrètement, je me base sur le prix Wine Decider actuel et je regarde la disponibilité du vin sur d’autres sites. L’offre disponible va me permettre de savoir si j’augmente ou non mon prix.
Je vous donne un deuxième exemple :
Margaux
Château Margaux 2015
1ER GRAND CRU CLASSÉ
Apogée : 2024 – 2040
Note parker : 99
Wine Spectator : 99
Vinous 99
J’avais vu une forte augmentation du prix sur Wine Decider et j’ai vu qu’il y avait un hommage suite à la disparition du maître de chai. Quelques mois plus tard, la bouteille était entre 1 400 et 1 500 €. Grâce à mes recherches, j’ai pu anticiper la montée des prix en amont et j’ai fait une belle opération.
Parmi les outils que nous proposons, lesquels sont les plus utiles pour vous ?
Les étoiles investissement donnés par l’équipe d’expert sur les vins Primeurs de Cavissima sont une bonne première approche.
De manière générale, j’adore le site, il est très bien fait et j’y passe beaucoup de temps. C’est riche en données et en informations. Pour moi, Cavissima offre un service premium. Lorsque je me fais livrer du vin pour ma consommation personnelle, l’emballage et les protections sont tout simplement exceptionnels.
Que pensez-vous de notre accompagnement ?
Je lis toujours avec grand intérêt les articles que vous proposez et notamment vos notes de dégustations. Ensuite, j’ai une confiance très élevée dans l’équipe et Cavissima.
Merci pour votre temps Richard. Dernière question : quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait débuter dans l’investissement dans le vin ?
J’ai 3 conseils à donner à quelqu’un qui voudrait se lancer :
- Être passionné par le vin. C’est la condition indispensable pour moi.
- Il faut investir de son temps et étudier profondément les chiffres.
- Ne pas avoir d’appréhension à acheter du vin et à le revendre. C’est un produit noble qui peut prendre de la valeur ; il faut donc l’aborder comme tout produit d’investissement : avec pragmatisme.
1 Le rendement net est calculé net des frais de commission, hors frais de stockage et frais d’assurance.
2 Le client ne souhaite pas communiquer son identité pour des raisons de confidentialité.
3 Il s’agit évidemment d’une performance exceptionnelle, tant pour sa rapidité que pour la plus value réalisée. Nous vous rappelons que les performances passées ne présagent pas des performances futures.
Investissement réalisé avec une cave en Gestion Libre et Progressive