Pourquoi investir dans le vin ?
Dans un contexte où les crises économiques et financières s’ensuivent, où la pression fiscale est de plus en plus marquée et où la confiance se délite, certains actifs tangibles gagnent la confiance d’investisseurs avertis et confortent les amateurs qui ont envie de transformer une passion en patrimoine.
Les grands vins et plus exactement les grands crus ne représentent que :
- 0,1% du volume
- 3% de la valeur mondiale
Les quantités sont limitées par décret d’appellation ou par classification historique comme le classement – immuable – de 1855 à Bordeaux.
Les appellations les plus prestigieuses du vignoble français font l’objet d’une demande internationale croissante sur un marché qui est structurellement acheteur. A titre d’exemple en Chine, les vins proposés à un prix supérieur à 50€ sont essentiellement français.
La possession d’une cave à vin correspond initialement à un plaisir, qui peut s’inscrire dans une logique patrimoniale : un placement de diversification, le financement de l’augmentation de la cave ou la transmission à ses enfants d’un actif tangible qui a une valeur symbolique
Les Grands Crus, patrimoine national
La France jouit d’une position historique privilégiée : oublions un instant sa position de premier producteur et de premier exportateur mondial de vin qui pourrait un jour être détrônée par d’autres grands pays producteurs et retenons plutôt le fait que, quels que soient les efforts qualitatifs des pays du nouveau monde, l’équation vin et produit de luxe restera une exception française qui fait l’objet d’un désir presque universel, voir international.
Dans la course à la compétitivité mondiale, les pays correspondent de plus en plus à des stéréotypes de savoir-faire. La France, le pays où il fait bon vivre attire le tourisme romantique culturel et gastronomique.
Le vin – et la connaissance du vin – font partie d’un art de vivre à la française que l’on enseigne dans les cours de dégustation dans tous les pays du monde.
De fait, en Février 2014, un amendement du Sénat reconnaissait le vin et ses produits comme faisant partie du patrimoine culturel, gastronomique et paysager français.
Alors, si les qualités d’un vin sont reproductibles d’un continent à l’autre il manquera toujours le soupçon d’histoire que l’on achète avec la caisse de 12 bouteilles que l’on veut posséder. Les grands vins français ont un avantage compétitif par rapport aux vins du nouveau monde car ils offrent en plus un supplément d’âme : on ne replace pas facilement 2 à 3 siècles de grande tradition viticole.
Pour mémoire
• Savoir-faire historique français, de la production à la vente pour maintenir les Grands Crus Classés au sommet de la hiérarchie mondiale
• Quantités limitées : production restreinte par décrets d’appellations ou bien limitée par la taille de certaines grandes propriétés.
Ex : Pétrus moins de 2500 caisses / an ; récolte Mouton-Rothschild 4 grappes par pied
• Raréfaction des produits / millésimes = création de valeur
• Demande mondiale sans cesse croissante : inflation par les prix
• Très longue garde ; qualité améliorée avec le vieillissement
Que peut-on attendre d’un placement dans le vin ?
Plusieurs analyses ont montré l’ascension des cours et l’attractivité que représentent les Grands Crus. Même si les performances passées ne garantissent pas les performances futures, les chiffres sont éloquents.
Notre partenaire WineDecider publie un indice basé sur les cours constatés sur internet des 90 plus grands Crus de Bordeaux des millésimes 1996 à 2005. Cet indice montre une progression moyenne des cours de 4,8% par an.
De son côté, notre confrère IdealWine, spécialisé dans la revente des vins publie un indice des cours à partir des transactions constatées dans les salles de ventes aux enchères. Son WineDex se serait apprécié de 73% entre janvier 2007 et octobre 2013 quand le CAC lui perdait 24,5%. Il s’agirait d’une croissance moyenne de 8,2% par an !
Exemple de résultats d’investissement dans une cave à vin
Le poids des critiques
Avec quelques 250 000 producteurs de vin en France, amateurs et néophytes ont besoin de conseils pour éclairer leur choix.
N’en déplaise à tous les autres grands dégustateurs et critiques qui arpentent les vignobles et qui éditent leur propre guide, le célèbre critique américain Robert Parker domine encore le monde de la dégustation (et de la cotation) des vins fins dans le monde.
Son immense travail de dégustation et de notation collecté au sein de la revue ‘The Wine Advocate’ et édité sous la forme du célèbre guide Parker, constitue une référence absolue tant pour les amateurs de vin que pour les professionnels.
Robert Parker a progressivement imposé son système de notation sur 100 points. Les critères retenus sont :
– la robe
– le bouquet
– l’impression en bouche et notamment la longueur
– l’aptitude au vieillissement
L’échelle Parker :
- 96-100 (A+) : un vin extraordinaire de profondeur et de complexité, une cuvée grandiose ;
- 90-95 (A) : un vin excellent, avec une grande complexité ;
- 80-89 (B) : un très bon vin, avec un intéressant degré de finesse et de parfum ;
- 50-59 points : un vin inacceptable (manquant d’équilibre, avec de gros défauts, terne ou très dilué)
Plus d’information sur la notation Parker
Dans les faits, la note sur 100 est en train de devenir une note sur 10 car, en dessous de 90 points, le vin sera moins recherché.
L’obtention d’une note supérieure à 90 points Parker impacte donc directement les ventes et augmente l’attractivité de la propriété sur son marché.
Dans cette logique, rentrer dans le groupe très restreint des propriétés ayant reçu la note maximale de 100 sur 100 constitue le Graal absolu.
Typiquement, on considère qu’un vin prend de la valeur si la note Parker est supérieure à 92. Une bonne stratégie d’achat consiste donc à acquérir les vins dès que la note est attribuée, ou à défaut de mesurer l’évolution du cours à note Parker équivalente.
Le Wine Advocate rassemble aujourd’hui une famille de dégustateurs émérites. Malgré son rachat par une société asiatique, nous parions sur la continuité de la suprématie de cette agence, même si celle-ci doit dorénavant cohabiter avec d’autres grands dégustateurs spécialisés et notamment :
– Allen Meadows sur la Bourgogne,
– Wine Spectator, Decanter et Jean-Marc Quarin à Bordeaux
– Michel Bettane et Thierry Desseauve ou bien encore Bernard Burtschy (Le Figaro).
Les 5 risques liés à l’investissement dans le vin
Il est tentant d’affirmer que le risque est nul puisque par définition, le vin est un actif tangible qui présente le doux avantage de pouvoir être consommé pour le plaisir de tous. Transformer son investissement en plaisir convivial ne laisse rarement un mauvais souvenir ! Ceci dit,
– Il est rare que le cours d’un vin ne reprennent pas son plus haut historique après une possible baisse de son cours
– La volatilité des cours d’un vin est très faible eu égard à l’or, les matières premières comme le pétrole ou les actions. Cette faible volatilité est due à la consommation et à la demande régulière portée sur un produit
– Le risque de bulle spéculative reste limité dès l’instant où la consommation du vin est effective. Seuls quelques vins peuvent faire l’objet d’une spéculation effrénée : l’ascension des cours artificielle est le résultat de spéculateurs. Les vins ne sont plus consommés mais conservés pour la simple prise de valeur ou deviennent objet de cadeau. Ce phénomène s’est produit sur les 1ers Grands Crus du millésime 2009 : les Châteaux Latour et Lafite Rothschild par exemple
– Le risque d’emballement se doit d’être identifié. Les 1ers Grands Crus de Bordeaux des millésimes 2009 et 2010 ont été mis sur le marché à des prix de sortie bien trop élevés. Les châteaux se sont laisser emballer par un marché euphorique : demande récurrente fortement haussière principalement de la chine sur des millésimes d’exception.
– Le risque de liquidité est relativement faible. Le marché du vin est un marché généralement dynamique avec de très nombreux acteurs. Il n’est pas rare qu’un vin change 5 fois de mains avant de finir dans une salle de vente aux enchères.
– Le risque agricole : il ne faut jamais oublier que la climatologie est le principal acteur de la qualité et de la quantité produite. Il n’y a point de vin d’investissement si le prix de sortie ne reflète pas la qualité du vin.
– Le risque de transfert de plus-value : la tentation pour le producteur de réaliser les plus-values latentes au moment de la mise sur le marché existe. Les cours de ce genre de produits sont généralement plates
Les instruments de cotation
Contrairement à la bourse des actions, qui enregistre les carnets d’ordre et mesure en permanence et en temps réel les transactions pour fournir une cote liquidative, il n’existe pas de cote officielle pour les vins fins et grands crus, autour de laquelle se nouent les transactions. Le marché du vin reste un marché de gré à gré et il n’est pas rare d’observer un écart type de 10 à 15% entre différentes transactions. Plusieurs instruments co-existent avec leurs particularités :
– Le Liv-Ex, la bourse de Londres, enregistre les cours des transactions entre marchands. Les cours affichés portent principalement sur les Grands Crus de Bordeaux. Les courbes fournies sont intéressantes et reflètent relativement bien l’offre et la demande.
– Le Winedex, publié par la société Idealwine est constitué à partir des transactions constatées dans les salles de vente en France. Les cours sont généralement un peu faibles mais traduisent avec précision les prix des vins assez âgés.
– WineDecider est le comparateur français de vins fins en ligne. Son service consiste à scroller les vins de plus de 450 vendeurs en ligne sur internet. La cote Winedecider est un prix moyen ; elle est mise à jour deux fois par mois et offre une précision intéressante pour l’ensemble des vins de Bordeaux, de la Vallée du Rhône et de la Bourgogne.
Les 5 facteurs de succès
Envisager la constitution d’une cave à vin dans une logique patrimoniale peut se révéler un investissement attractif à condition de respecter 5 conditions :
1 – Une Sélection précise issue d’une analyse rigoureuse.
Le choix des propriétés qui rentrent dans une cave est évidemment déterminant pour la mesure d’une plus value potentielle.
Tout le talent et la connaissance d’un amateur averti ne peuvent suffire à sélectionner de manière optimale les propriétés qui prendront demain de la valeur. L’art du professionnel consiste à lire le marché, ses opportunités et ses règles pour présenter une cave issue d’une sélection précise et d’une analyse rigoureuse.
Il ne suffit pas de choisir les propriétés parmi les 88 crus classés de 1855 comme on choisirait un portefeuille titre composé à l’aveugle des 40 sociétés du CAC 40.
De même, considérer exclusivement l’achat des 5 premiers grands crus classés de Bordeaux est extrêmement risqué d’un point de vue de la volatilité et surtout, depuis que les prix de ces propriétés se sont envolés pour atteindre des niveaux qui en compromettraient la liquidité.
Une cave doit présenter une sélection de grands crus qui présentent un réel potentiel de plus-values, faciles à revendre et fonctions de critères bien précis :
– La prise en compte de l’historique de la propriété sur le plan qualitatif : son terroir
– L’investissement réalisé dans les chais ou à la vigne,
– Le savoir-faire du vigneron, d’un œnologue ou d’un maître de chai réputés.
– Les compte rendus des dégustations en primeurs et ceux rédigés après les mises en bouteilles, notamment auprès des grands critiques.
Enfin la neutralité et l’absence de conflit d’intérêt sont des points à vérifier : le conseiller ne peut-être lié ni à un négociant ni à un marchand qui aurait forcement tendance à proposer les vins en stock et qui, tout en représentant une bonne proposition ne correspondrait pas nécessairement à la proposition optimale pour le client.
Le point Cavissima :
La sélection, fait partie de l’ADN de Cavissima : tous nos vins sont dégustés et sélectionnés par John Euvrard, élu meilleur ouvrier sommelier de France en 2007. 1er chef sommelier chez Paul Bocuse pendant 15 ans.
L’équipe de Cavissima se compose d’experts du marché du vin qui évaluent régulièrement les opportunités d’achats en fonction de ces critères d’analyse.
2 – L’assurance d’acheter au juste Prix
Une partie de la plus-value future est logiquement liée au prix d’achat auquel vous achetez vos vins. En conséquence, vous devez avoir l’assurance d’acheter à un bon prix, confirmé par la consultation d’une cote reconnue et largement utilisée.
Le point Cavissima :
Cavissima a conclu des accords et tissé un réseau d’approvisionnement direct à Bordeaux, en Bourgogne et en Vallée du Rhône pour offrir les prix les plus attractifs.
De même Cavissima propose la consultation d’une cote avant l’achat afin de garantir la pertinence de son prix de vente.
3 – Une Conservation dans des conditions idéales.
Les vins considérés pour la constitution d’une cave patrimoniale sont exclusivement des vins de garde. S’agissant d’un produit fragile (et vivant) de mauvaises conditions de stockage ou un transport répété ayant – ne serait-ce qu’une seule fois – exposé le vin à une forte chaleur, peuvent altérer les qualités organoleptiques de vos vins.
Accumuler des vins dans une cave représente une menace potentielle. Nombreux sont les cambriolages de cave : le vin est un produit qui se revend facilement sur internet. Les compagnies d’assurances deviennent de plus en plus restrictives sur les conditions de stockage et perçoivent à présent des polices élevées.
Un acheteur professionnel de vins vérifiera toujours la provenance des précieux flacons qu’il achète pour le compte de ses propres clients. Il doit se protéger d’un risque de mauvaise conservation ; il préfèrera une opportunité d’achat qui lui apporte la certitude que les vins n’ont pas bougé de leur lieu de stockage par rapport à une solution qui présente un risque de nombreux changements de main.
Le point Cavissima :
Pour assurer une conservation dans des conditions idéales de température, hygrométrie et de sécurité, Cavissima présente plusieurs solutions de stockage en Bourgogne et en Suisse (Ports Francs de Genève Iso 9001). Ces caves sont auditées et contrôlées avec le plus grand soin pour garantir les niveaux de fiabilité, de sécurité et de paramètres de garde conformes aux normes Cavissima.
Les frais de stockage incluent une assurance sans franchise basée sur la cotation des vins.
4 – Le suivi de l’évolution de votre investissement : une Surveillance ludique
Les cours des vins fluctuent en fonction de l’offre et la demande. La progression est rarement linéaire. Il est donc intéressant de privilégier une solution d’investissement intégrée mettant à disposition un outil de suivi et de reporting de votre investissement.
Il faut également prêter attention à l’origine des données chiffrées et des courbes d’évolution qui doivent de préférence provenir d’une source extérieure à l’entreprise choisie, pour éviter le débat lié à la méthode d’évaluation de cave.
Le point Cavissima :
Si vous êtes à présent résolu à confier le stockage de votre investissement à un tiers de confiance, vous disposerez avec Cavissima d’un outil de gestion en ligne qui présente visuellement votre cave, le relevé de compte, les factures d’achat et gère les différents indicateurs : livre de cave, indicateurs de maturité, courbes d’évolution par rapport à la cote ‘Wine Decider’ et tableau de valorisation sont disponibles.
5 – Assurer la Revente de la cave à vins.
La revente est un point stratégique dans la vie de votre investissement. Elle se considère après une durée de détention de 4 ou 5 ans, une période au cours de laquelle le millésime choisi aura démontré ses qualités, les vins commenceront à rentrer dans une toute première phase de maturité et le mécanisme de raréfaction – par la consommation ou par la réputation – aura été enclenché.
Comme pour le stockage, il est préférable pour des raisons de ‘liquidité’ de confier la revente à un acteur reconnu. La cote permettant alors de positionner au mieux son prix de revente dans un marché de gré à gré. Il est important à ce stade de comprendre que la cote est indicative et non liquidative.
Idéalement, vous pouvez procéder à un arbitrage qui vous permettra, dans le temps choisi, de vous séparer de quelques caisses qui se sont mieux valorisées, pour réinvestir par exemple.
Vous pouvez également considérer la vente de la totalité de votre investissement pour réaliser une plus value. Cette vente devra se lisser dans le temps (quelques mois) dans une optique de rechercher la meilleure opportunité de rachat pour chaque caisse.
Le point Cavissima :
Cavissima encadre la revente des vins de ses clients. Suivant le compte choisi, voir le (chapitre II), le client pourra soit disposer de sa Place de Marché intégrée, soit bénéficier du concours de son Gestionnaire de Compte. La revente dans tous les cas de figure se fait en concertation avec le client.
A qui s’adresse l’investissement dans le vin ?
La constitution d’une cave à vin est un projet destiné à procurer du plaisir.
Quand on est très connaisseur, la création et l’enrichissement de la cave correspondent à un art de vivre typiquement français ; une activité qui peut prendre tout son temps de loisir.
La connaissance des appellations et des propriétés, l’appréciation des millésimes, la lecture de la presse spécialisée, la participation à un club de dégustation conforteront les décisions d’achat.
Dans cette optique, la cave sera consommée, certaines caisses revendues le plus souvent sur internet ou dans une salle de vente aux enchères.
Il existe donc en France et dans la plupart des pays consommateurs de vin une très forte demande provenant de particuliers néophytes qui poursuivent cet objectif, mais qui ne savent pas comment procéder et qui souvent reculent devant la peur de se tromper ou la complexité du processus global.
C’est donc en priorité ce type de profil qui peut bénéficier des services d’un professionnel pour se constituer une cave à vins, au rythme de ses disponibilités.
La création d’une cave patrimoniale peut également se décider pour accompagner un grand moment de sa vie : un mariage, la naissance d’enfants et bien entendu pour accompagner la volonté de transmettre, un peu plus tard.
Enfin, c’est aussi un projet qui permet à des expatriés ou à des étrangers qui résident hors du pays de posséder un lien avec la France.
Avec une cave bien composée, la prise de valeur est un constat qui attire un second type de profil d’acquéreur : l’investisseur pur qui aura été confronté à des expériences d’investissement diverses approchera le marché du vin avec un objectif de rendement théorique annuel. Précisions à ce sujet que la comparaison avec d’autres marchés d’investissement comme la bourse ou l’immobilier doit être faite avec une grande prudence. Ne demandez pas à votre interlocuteur de s’engager sur un rendement annuel, il sera incapable de le faire et communiquera pour vous renseigner un indicateur de performance passée qui, comme le dit l’adage cher au monde financier, ne présage pas des performances futures.
L’investissement dans une cave à vin réalisé dans une logique de placement doit donc se considérer dans un cadre de diversification. Vous pouvez néanmoins solliciter un professionnel à qui vous confiez la composition et la gestion de votre cave à des fins de plus-value. Une fois encore c’est la compétence dans la sélection qui assurera le meilleur retour sur investissement.
Quoi qu’il arrive, envisager d’investir dans une cave en pleine propriété, consiste à assumer le pire risque possible : consommer et déguster chacune de ses bouteilles qui compose sa cave. Cette perspective n’a finalement rien de dramatique : tout au plus, elle laissera un joli gout dans la bouche.
Une fiscalité encore avantageuse
En France, la fiscalité s’applique à plusieurs niveaux :
– La TVA à l’achat sur les vins est de 20%. Cette TVA ne s’applique pas si les vins sont conservés en zone franche (voir notre offre avec Cavissima Grands Crus)
– La cave entre dans le champ déclaratif de l’ISF. La valorisation des vins doit s’appuyer sur les cours constatés dans les salles de vente aux enchères.
– Le régime des plus-values de cession suit celui des valeurs mobilières. Celles-ci sont taxées à 34,5% si la valeur de cession d’un lot est supérieure à 5000€ (ce qui est rarement le cas). Une exonération de 5% s’applique dès la 3ème année de détention de son vin. A noter toutefois, que si votre activité de trading s’apparente à une activité régulière donc commerciale, vous êtes tenus de déclarer vos profits soumis au régime de l’impôt sur les sociétés.
– La cave entre dans l’actif successoral en cas de décès.
A noter que :
– Les ressortissants belges et allemands sont encore plus avantagés, car aucune fiscalité ne s’applique sur les plus-values de cession
– Si vous êtes français non résidant fiscal, il vous faudra consulter l’accord fiscal entre votre pays d’accueil et votre pays de résidence
– La vente de vin entre particulier ne supporte aucune TVA
Patience
Le mécanisme de prise de valeur d’un vin est essentiellement lié à deux facteurs :
– la conservation dans une cave ad hoc
– la raréfaction.
De façon générale, la prise de valeur d’un vin est effective dans les 5 premières années suivant la sortie en primeur ou la mise en bouteille.
Aussi, le placement dans le vin nécessite de la patience. La revente permet de générer une plus-value supérieure lorsque les vins sont devenus rares. Une étude parue par Agora Publications indique que chaque année passée permet de gagner en moyenne 5% de plus-value supplémentaire.
Investir dans le vin est un placement qui fait du sens si l’on accepte de conserver ses vins pendant environ 5 années. Il est donc nécessaire d’y consacrer une part d’épargne complémentaire et non une épargne de besoin. La liquidation prématurée et hâtive d’une cave pouvant s’avérer comme contre-productive et génératrice de moins-values.
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