Thierry Goddet, le président fondateur de Cavissima a répondu à cette question sur le plateau de BFM Business en compagnie de Guillaume Sommerer.
L’investissement dans le vin attire t-il les particuliers malgré les perspectives économiques encore très incertaines ?
Nous constatons une demande qui est extrêmement forte sur les solutions d’investissement dans le vin. Cavissima a enregistré une progression de 200 % sur le mois d’avril. C’est un point extrêmement positif pour notre société, nous ne nous attendions pas à une telle performance.
Comment expliquer cette résilience sur le cours du vin ?
Plusieurs raisons expliquent cette évolution. Tout d’abord, il faut savoir que dans une période de crise, les épargnants s’intéressent aux valeurs refuges, c’est tout à fait classique. Naturellement, face à l’incertitude, les épargnants se dirigent vers des biens tangibles. Le vin est un produit relativement simple à comprendre, sa volatilité est plutôt faible.
La consommation intermédiaire va permettre aux stocks de se réduire alors qu’entre temps, le vin gagnera en valeur gustative. C’est donc naturellement qu’on observe un phénomène d’appréciation financière de la valeur du vin. Enfin, les Français ont pendant cette période de confinement plus consommé, ils ont pioché dans leur réserve.
Nous avons également observé que pendant cette période de confinement, les Français se tournaient beaucoup plus vers des investissements socialement responsables, en cherchant des valeurs qui incarnent le patrimoine, la nature. C’est indéniable, le vin fait partie de cette catégorie.
Troisième élément conséquent, il y a désormais un cadre juridique pour le placement dans le vin. Il est donc possible de vérifier sur le site de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) que des entreprises comme Cavissima, par exemple, font l’objet d’un agrément de la part de l’AMF et ont donc la possibilité de proposer des offres d’investissement dans le vin.
Investissement : Performance Cave Gestion Éclairée – Cavissima
Cavissima dispose d’un historique de résultat encourageant. A ce titre, elle a d’ores et déjà versé plus de 2,5 Millions d’euros à ses clients investisseurs.
Si nous analysons les résultats obtenus avec notre offre en “Gestion éclairée” (offre accessible à partir de 20.000 €), sur les caves constituées entre 2012 et 2016 et désinvesties en 2018, on observe un rendement brut de 38,10 %, ce qui correspond à un rendement brut annuel de 7,20 %, et cela “net d’impôt”. C’est incontestable, l’investissement dans le vin est un placement clairement compétitif !
- Plus-value : 38,10 %
- Durée de détention moyenne : 3 ans et 2 mois
- Rendement Net Annuel : 7,20 %
Les Primeurs 2019 offrent-ils une opportunité pour ceux qui veulent éventuellement faire un placement ?
La campagne de Primeurs 2019 a débuté le 8 juin 2020, Cavissima a eu la chance de se rendre à Bordeaux et a pu pousser les portes des châteaux !
Nous pouvons nous attendre à un millésime dont la qualité va varier entre le “bon”, le “très bon” et “l’excellent”. L’excellence se fera ressentir sur les grands terroirs, en effet, d’excellents vins auront été produits. Il est clair que les producteurs ayant apporté un soin particulier à la vigne ont produit des vins d’une très grande qualité. Le rendement est plutôt élevé, donc une production quantitative très intéressante.
La caractéristique de ce millésime 2019 est qu’il est facile à boire dans sa jeunesse et qu’il sera également possible de le garder plusieurs années. C’est donc très intéressant pour l’investissement dans le vin puisque c’est la consommation qui permet au cours de prendre de la valeur.
Quelles critiques pour ce millésime 2019 en Primeurs ?
Les notes sont plutôt très bonnes, voire même excellentes. Dans la majorité des cas, les notes de 2019 sont similaires à celles de 2018.
Nom | Notes JM Quarin Millésime 2018 | Notes JM Quarin Millésime 2019 |
Angelus | 98 | 97 |
Margaux | 98 | 98 |
Mouton-Rothschild | 99 | 97 |
Carmes Haut-Brion | 96 | 97 |
Lafleur | 100 | 98 |
Quel scénario envisagé avec ce millésime 2019 ?
Nous nous apprêtons à vivre un scénario semblable à 2008 avec la crise des subprimes. Le millésime 2008 était sorti pendant cette crise, les châteaux avaient décidé de baisser les prix alors que le millésime était meilleur que le précédent. Sa valeur s’est tout simplement appréciée de +80 % en 6 ans. Alors, même si les performances passées ne peuvent présager des performances futures, nous risquons de vivre un scénario très favorable..
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